L'atelier Poésie de Martine Cros
Roland Barthes, Dessin n°218, daté du 26 décembre 1971. Courtesy BnF, Département des Manuscrits. Source : http://www.jhg.art/ 29 octobre En prenant ces notes, je me confie à la banalité qui est en moi. Page 27 30 novembre Vita nova 1, comme geste radical...
1 - 2 À la rencontre promise, nécessaire et impossible aujourd'hui je retente cette frontière effacée des lieux. J'ai marqué de la croix le point de l'eau amère. CELA COMMENÇA PAR QUELQUES DÉGOÛTS. Grâce ou perdition, les danses commencent et moi je...
[...] Alors, pour passer du Plaisir de lire au Désir d'écrire , il faut faire intervenir ce que j'appelle un différentiel d' intensités (parce que je postule toujours ou j'ai toujours envie de ce que j'appelle une Science des Moires, des Intensités différentielles)...
1 Ainsi, au moment de sa plus grande attention envers les choses réelles (en somme, au moment où il se dispose à écrire) l'écrivain devra faire le silence autour de soi et se libérer de tout écran culturel, de tout fétiche, de tout vice conformiste. Sa...
"Abel et son Agneau" - détail. L'été en plein coeur Juillet flocons de paille voltigeurs arômes de fruits mûrs soufflés en bourrasques __ Eau ruisselante torrentielle crachée par le ciel larmes chaudes d'une terre meurtrie - S'entretuent Abel et Caïn...
Jean Genet, l'échappée belle - Catalogue Gallimard /Exposition Mucem SUR MON COU sans armure et sans haine, mon cou Que ma main plus légère et grave qu'une veuve Effleure sous mon col, sans que ton coeur s'émeuve, Laisse tes dents poser leur sourire de...
Élise Vigneron, en compagnie d’un être de glace. Ce matin je me suis éveillé sur un ou deux mots perdus suivis de "... de la reconnaissance... de la reconnaissance". Quels étaient les mots perdus, je ne parviens plus à le savoir. Le temps était orageux...
Femmes damnées I Comme un bétail pensif sur le sable couchées, Elles tournent leurs yeux vers l'horizon des mers, Et leurs pieds se cherchant et leurs mains rapprochées Ont de douces langueurs et des frissons amers. Les unes, coeurs épris des longues...
© Jacques Borgetto, "Evanescence". L'homme a rentré son bois, coupé son pain. Ouvert son cahier. Quelque chose attend. Se creuse en lui. Se voûte. L'instant se vide. La journée n'a pas été facile. 1989 Thierry Metz, extrait de "Poésie 1989-1997", in POESIES...
4 août 1954 Et que la vierge noire ait une enfant soleil. En relisant mes notes de cet hiver je constate qu'elles sont faibles et mal écrites en général. Aujourd'hui je retravaille Chants pour entrer dans la ville mais au lieu de l'améliorer je l'abîme...