L'atelier Poésie de Martine Cros
Haïkus pour une pianiste sans piano Une femme simple Chante des plis de mémoire – Froissements d'hiver La journée ressasse Une pièce sans piano Au soir il prend place Le nocturne vingt Sous les rameaux de dix doigts Chante des yeux doux La note posthume...
Voilà donc cette année 2015 qui s'achève. Elle aura été importante pour moi -- je ne parlerai pas des attentats, c'est tout autre chose. Je leur ai dédié un long poème, paru en décembre dans le cadre d'un vase communicant avec ce cher Aunryz, ni de la...
* en un lieu transparent où les ogives saignent mes mains en cathédrale s'ouvrent sur un jardin * des fleurs étonnantes tapissent les zones réparables * près de sa chute tout se tait, puis un oiseau comme une larme chante
* est-ce un mont enneigé ton sylvestre visage l’ombre de ton insu * dans un torrent au-delà le flot cède le pas au rubato du vol * près de la peau du ciel assise l’air se déchire en un lieu permanent
* Les barrages ont cédé Dans les paumes des mains Ce qui m’inonde * Aux lendemains Troués des eaux S’ouvre la fleur de sel * Des muses évaporées perlent Des bourgeons de mots Et la pluie de mai * La peur chevaleresque Revient au galop Porterai ce qui...
* Mais quelle est donc cette colonne de contemplation qui ne se fracture jamais 2 juillet 2015
* Quelque part dans ce renoncement marcher. faut-il ? marcher * Juste un désir s'allonger près de lui fugitif horizon * Les pas mènent aux empreintes qui mènent aux pas traces vers l'espacé * La peau comme la peau de la terre appelle la caresse humaine...
* quelque chose remémoré de faillir millénaires d'avenirs hors d'atteinte * quelque chose de la métamorphose de l'expressive nuit sur du simple papier MC
* Les barrages ont cédé Dans les paumes des mains ce qui m'inonde * Aux lendemains troués des eaux s'ouvre la fleur de sel * Des muses évaporées perlent des bourgeons de mots et la pluie de mai * La peur chevaleresque revient au galop Je porterai ce qui...
"Et nous allons comme s'en vont des orphelins." Hölderlin, Hymnes * au-dedans des arbres la matière sonne creux comme l'ombre d'un marbre * toujours quelque chose de mieux et moi qui voulais aller jusqu'au bout de peu * la maison profonde dont j'ouvre...