L'atelier Poésie de Martine Cros
quand passe l’oiseau d’argent ton souffle s’enfle vers son corps qui attend amplement ton aveu n’est-il pas un rêve qui au feu d’une trêve si brûlante pour tes mains douces n’abatte le clair de mes doutes qu’il lui faille tenter toutes les tessitures...
*** elle ne donne qu'un sourire ému cependant elle n'en a qu'un seul tu peux y plonger t'y baigner il est vrai *** laisser aller laisser venir prendre l'instant dans tes bras le serrer comme la mère du plus fragile enfant que la guerre emportée oubliera...
*** chavirer les robes les soieries dans le caniveau des semaines intimiste marche nue corps nu esprit nu de sens vendus livres musiques elle s’est enfuie dans l’inachèvement des désirs *** je respire ses impasses pose mes yeux à travers elle transparente...
*A chaque achèvement son apothéose dans mon fauteuil de lassitude j'attends ton baiser *Etranges sont les voies nocturnes de l'Homme la lune est ancrée sur la berge de noix la rivière en cascade *Dans le silence sont les plus belles discussions comme...
*Mon être est rafraîchi en cet enclos vert pâle onctuosité aux sources idéales *Dévêtus de mousse mes yeux déclos les pierres à nouveau vierges *A peine lavé der Augenblick l'instant regard retient les hôtes *Périr en lumière n’est rien l’ombre pare mieux...