Espaçons.
Les comètes
Ont tant d'espace à traverser
Tant de froid, d'oubli.
Ainsi s'écaillent tes gestes.
Chauds et humains, puis leur lueur rose
Qui saigne et pèle
Dans la noire amnésie des cieux.
Sylvia Plath,
"The Night Dances"
- Ici, le poème complet dans une autre traduction -
Source des deux photographies.
Deux, trois notes dans le Carnet,
des photographies colorées :
embellir l'argenté de ce jour glacial,
lire pages 668 et 669 de La Maison des feuilles,
feuilleter Tout doit disparaître,
rêver, longuement, avec Glas,
s'envoler, vers la magnifique Sylvia.
puis, cette nuit, tout est devenu silencieusement blanc.