Top articles
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Tu es devant là
Tu es devant là comme une forteresse les jours suivants préoccupés de ton visage laisse-toi seulement trouver bleu mystère suspend le chaos musique du soir grande oreille à l'intérieur de toi fleurs de toi obscures où désertiques tu ne diras plus tout...
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Fragments & carnets - 5
J'ai peur parfois qu'il n'y ait plus rien à dire Comme mon cher Rimbaud je trouve ce monde vieux. Rien de neuf n'est possible et tout a été dit Ce que je vois de ces querelles de clochers : des sons pâles qui ne battent plus la campagne La seule grâce...
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Fragments & Carnets - 3
Le vent s'étend près de la raison Mais elle n'existe pas Et le vent emplit ma bouche De tes gestes absents Le vent franchit le pont Entre mes deux mondes Hissée sur son dos J'ai vu qu'il n'y en avait qu'un Il était d'un ton vif : un tilleul des iris Des...
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Fragments & carnets - 4
"De commencer à vivre, voilà de quoi il s’agit." Franco Marcoaldi, Le temps désormais compté, poèmes, Revue Nunc | (Éditions de Corlevour) Trad. de l’italien par Roland Ladrière. ** Ce soir écrit les premiers mots d'un livre sur notre histoire ; commence...
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visu ailes
si le rien *** … * -------------------------- * inépuisablement était tout dit le vent l'amant l'écueil -------------------------- * -------------------------- * dit le rien était accessible rien rit de rien imper ceptible -------------------------- *...
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Reprise de Silence
(Pré) Ambule : Mille excuses, pardon, pay attention please, ce poème se lit de bas en haut…from underground to the sky…. Oui, c’est bien ainsi que tout être tente d’évoluer, j’entends, sur la portée spirituelle. La quête, l’aller vers les essentiels,...
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Fragment - 55 - L'horizon n'est plus
L'horizon n'est plus qu'un frôlé de robes de ciel et d'eau Déjà les calanques accueillent la possibilité d’un monde uni D'aussi loin que je danse sur la peau des éléments les enchevêtrements de pas de peu Texte & photo imaginaire : M. C.
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Noël des rêveurs pauvres
Le 25/12/2012 I j'ai peu de choses je le sais mais j'ai des noix des mandarines une lumière dans le coeur je craque une noix dépose les cerneaux en rosace sur ta langue avec le dévouement d'un prêtre incarnant le sacré dans son hostie dans un baiser j'ai...
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[ Vois... ]
Vois il y a ce rayon de lune il tombe juste sur tes seins il me faut suivre son trajet enquête J'ai toujours su que la lumière avait un coeur quelque part Martine Cros
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Nouveaux poèmes
M.C./Gris 1 J e ne suis rien. Rien qu’un passeur de sensations. Je dore toutes les pluies, mon cœur, Pour que l’automne te paraisse encore l’été d’amour. Je parachute mes baisers vers l’occasionnel moment Où se réunit en nous le sourire.
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L'I. et m.
peinture virtuelle/ M. C.
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aimer
L'hostie de l'hostilité ne sera pas l'hôte de ma bouche. (Aquarelle de A.Rodin, femme nue dans le mouvement de ses voiles.)
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Feuillet VI,3
J' halète J' halète J' allaite Le lait de ta voix Tapisse mon squelette Ô calcium vitamine De mon D Non pas le D Du hasard, Stéphane, Le dé que je jette Dans le JE de damne Constellation d'Orion, image de la NASA
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Jour 3
La clarté intérieure prend feu Une nébuleuse de cendres assiège le chemin tracé Ce n'est pas pour nous divertir de notre condition humaine A l'inverse pour nous figer dans l'évidence de son échancrure Ste Marie, le 28/02/2012
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Rien
Cette larme coulée sur ta joue à la fin du concert que sans doute nous partageons je la cueille plongée dans ton regard avec écho porté à ma langue où je l'y pose Je sais que désormais jusqu'à l'intermezzo de nos nuits je saurai parler distinctement avec...
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Autoportrait
peinture virtuelle M.C.
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aimer
La rive des blés dort sur l'or des remblais photo m.c
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Le temps dé conté
Quand je entre en tu Je suis entière Et nue Le temps est vide Mais nous ne le sommes En somme Nous contons au temps Son heure La nuit et nous Ivres de gloires A côté gît un pot cassé Le réveil sonne Quand tu pars de moi je Parle aux traces de tes pas...
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Autoportrait
Martine Cros Je vivrai pétrifiée chair à nu peau neuve d'amours expirées l'ailleurs en moi ma colonne mon temple
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Interlude - Bach - concerto
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Fragment 32 - Aurore
atteindre les lisières où adviendra le peu m'importe à quitter enfin les jours infertiles il se peut qu'une chétive racine devienne un Hypérion MC 11 avril 15
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7 juillet
Je ne suis pas le soleil qui éblouit enfouit ses secrets dans le ventre chaud qui crie de l’intérieur Je suis ombre et j’aime la lumière Je suis obscure Je cherche le rai le plus pur pour y voir des poussières de parole Je ne peux aimer passionnément...
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8 juillet
Quand j’écris quand je peins, ce que je sais, c’est que je suis à la fois ailleurs et en PLEIN centre de moi-même entre la férocité et les fondés de pouvoir de la lumière