L'atelier Poésie de Martine Cros
ô crépitant qui te déplaces au-dessus des neiges, l'être est l'ancêtre ; ses gestes sont au nombre de trois : aurore, zénith, crépuscule. Se lever, se dresser, se coucher sont les mouvements du monstre Être. Il dévore les éphémères dans la mort. Il y...
Un lit de lumière, une chaise de silence, une table en bois d'espérance, rien d'autre : telle est la petite chambre dont l'âme est locataire. Polaroid d'Andreï Tarkovsky, in "Lumière instantanée", éditions Philippe Rey. Ce n'est pas sa beauté, sa force...
III Le poète transforme indifféremment la défaite en victoire, la victoire en défaite, empereur prénatal seulement soucieux du recueil de l'azur.
Au seuil de l'automne dans un crépuscule muet tu découvres l'onde du temps et ta reddition secrète comme de branche en branche légère une chute d'oiseaux que leurs ailes ne portent plus.
Comment à travers soi bondir ? Monique Frydman