Il est des pas en soi douloureux comme une caresse qui manque à la vue
Des chemins sinueux qu'il faut frayer en son esprit secret, à la serpe,
mais faillent les mains qui n'étreignent que la tentation et lâchent la faux,
sans force.
Il est une invitation à monter sur les bateaux-feux de l'hiver, à se déployer
dans la buée des vagues.
Et à sortir apeurée quand on sait la brûlure du froid sur son visage,
qui ne guérit pas.
Il est d'une altération de portée qui minore l'impatience.
Des mouvements de l'âme qui s'adonnent, dans ces couvents retirés où le vent gèle,
à l'intense des corps aliénés de passion que le fauve revêt à souhait
et ne cesse de couvrir de morsures.