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Je me souviens de ces créatures................
photo M.C. Les Djinns Murs, ville, Et port, Asile De mort, Mer grise Où brise La brise, Tout dort. Dans la plaine Naît un bruit. C'est l'haleine De la nuit. Elle brame Comme une âme Qu'une flamme Toujours suit ! La voix plus haute Semble un grelot. D'un...
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Les Djinns
photo M.C. Les Djinns devinent nos vies __ qui s'effanent * * * Les Hommes profanent leurs ombres de beauté * * * Les Djinns appliquent alors le soir __ l’onguent __ sur la fracture des mémoires * * * Ces failles fondent __ lorsqu'ils nous aiment tant...
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De profundis
De Profundis Définitivement, et je ne l’écris sur le sable : -- Ce n’est plus mon monde – En ces eaux peu profondes les clairs-obscurs friables ne sont que des déserts peuplés d’ombres sauvages. Entre les grillages les dunes ici là ruisselle la chance...
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le faune chante
Lumen Les tombeaux des luminaristes me lisent la portée du jour. En lumière co-existent -- le monde paré des hymens -- ténèbre et lumière exorcistes -- enluminures d’amour. Là-bas l’abat-jour rabat-l’ombre, ici chante Lumen. M.C. *** Cet extrait fait...
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Ecouter
L e 27 avril 2013 Enflammée par ces 3 mouvements du concerto n° 2 de S.Rachmaninov " La musique ne nous donne pas la béatitude des dieux, mais elle peut, elle le médicament de la tristesse et le consolament de l'affliction, rallumer en chaque homme, pendant...
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19 septembre
Autoportrait autodétruit 9.33 AM Peut-être aujourd'hui sera à flanc de mystère r ose pluie écrit à même la vie cruellement ailleurs par vocation de transparences 22.30 PM tu n'es pas importante qui importe, est l'autre lumineux comme le visage de dieu...
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Regard
Un dernier soupir ou est-ce le premier enfle en ma poitine où dort une forêt dont les arbres déploient leur chevelure Dans le toucher d’un regard pur, mes nouvelles mains enracinées
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17 décembre
Wilhelm Hammershøi Tant que je pourrai écrire la beauté Et lui trouver un fondement Comme d'un nénuphar, le pédoncule puis, leur berceau En mon coeur arrimées, les mains en confiance La pensée et l'amour ne s'épousent-ils pas
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Carnets - 37 - Lambeaux
Parfois un champ de ruines lambeaux de pluie ourlante de ruines à reconstruire hurlante de soleil
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16 septembre
chemin parfumé de daphnés empoisonnées je m'amenuise m'abandonne aux mains blanches du soir dans les accords murmure mon travestissement buissonnier
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Fragment 62 - pluie d'été
Mettre du silence dans la blessure Brasures de lunes et pétales De Calendula. Quelques cerises Puisque c'est l'été. "La pluie d'été" écrivait Marguerite Comme j'aime cette pluie fine Tombée sitôt évaporée. M.C. 24 juin 16
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Fragment - 52 - de la grâce -
à fleur de peau, non. Une serpe sans grâce, passe. éphémères, chutes. pourtant le papillon, gracieux : sachant que sa vie tient dans une coupe de nuits. Martine Cros, le 8 avril 16
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Feuillets - XXI
* en un lieu transparent où les ogives saignent mes mains en cathédrale s'ouvrent sur un jardin * des fleurs étonnantes tapissent les zones réparables * près de sa chute tout se tait, puis un oiseau comme une larme chante
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Feuillet - XX
* est-ce un mont enneigé ton sylvestre visage l’ombre de ton insu * dans un torrent au-delà le flot cède le pas au rubato du vol * près de la peau du ciel assise l’air se déchire en un lieu permanent
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Feuillets XVIII
* Mais quelle est donc cette colonne de contemplation qui ne se fracture jamais 2 juillet 2015
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noir
Un vol d'oiseaux éclats d'un long fil électrique noir noir comme une besogne.
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Feuillet XV
* quelque chose remémoré de faillir millénaires d'avenirs hors d'atteinte * quelque chose de la métamorphose de l'expressive nuit sur du simple papier MC
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visu ailes
si le rien *** … * -------------------------- * inépuisablement était tout dit le vent l'amant l'écueil -------------------------- * -------------------------- * dit le rien était accessible rien rit de rien imper ceptible -------------------------- *...
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Carnets - 35 -
BONHEUR IMPOSSIBLE PAS TANT QU UN SOURIRE UNE STAR CE SOURIRE TU SAIS UN PEU ! AVEC SA LEVRE INFERIEURE MORDUE PAR SANGLOT TU C EST AINSI QU ELLE ATTENTE MORDUE PAR L ETOILE CETTE CRIQUE CRIQUE VIVANTE EN FEU DRUG L AMOUR EST DRUG A LA FOIS IL - - SE...
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13 juillet
" – Je suis responsable de ma rose… répéta le petit prince, afin de se souvenir." Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry Je voulais tout arrêter ou presque tu es responsable de la rose que tu as apprivoisée me dit Antonio C’est vrai j’avais apprivoisé...
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LI BER TAD
Liberté liberté liberté liberté liberté liberté liberté liberté liberté i libre libre libre libre libre libre libre libre libre libre i b libre libre libre libre libre libre libre libre libre libre b e libre libre libre libre libre libre libre libre libre...
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Tu es devant là
Tu es devant là comme une forteresse les jours suivants préoccupés de ton visage laisse-toi seulement trouver bleu mystère suspend le chaos musique du soir grande oreille à l'intérieur de toi fleurs de toi obscures où désertiques tu ne diras plus tout...
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Fragments & carnets - 5
J'ai peur parfois qu'il n'y ait plus rien à dire Comme mon cher Rimbaud je trouve ce monde vieux. Rien de neuf n'est possible et tout a été dit Ce que je vois de ces querelles de clochers : des sons pâles qui ne battent plus la campagne La seule grâce...
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Fragments & carnets - 4
"De commencer à vivre, voilà de quoi il s’agit." Franco Marcoaldi, Le temps désormais compté, poèmes, Revue Nunc | (Éditions de Corlevour) Trad. de l’italien par Roland Ladrière. ** Ce soir écrit les premiers mots d'un livre sur notre histoire ; commence...
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Fragments & Carnets - 3
Le vent s'étend près de la raison Mais elle n'existe pas Et le vent emplit ma bouche De tes gestes absents Le vent franchit le pont Entre mes deux mondes Hissée sur son dos J'ai vu qu'il n'y en avait qu'un Il était d'un ton vif : un tilleul des iris Des...