Parfois les fonds de palettes deviennent des tableaux
Avec de la patience
Et un peu de Vivaldi
La patience est la forge alchimique de la métamorphose d'un regard
Les visages enfermés dans leurs petits désirs
Pour le tien je ne veux rien ou la Passion
Qu'il s'évade de toi dans mon amour
Le Pur n'existe pas Il y a toujours de la noirceur au fond des choses
Pour toi, j'enluminerai la noirceur Le Pur existera
En laisser-aller de toute honte affleure le désir
Dans le désir, ce qui cherche sa complétude son reflet son écho
le fait en départ de soi
Il n'est pas possible de mentir dans le désir où s'abandonne ce qui n'est déjà plus soi dans l'autre
Un visage à la Hartung, dur et cubiste, puis un visage de Madone,
Entre les deux, aucune frontière n'abolira ma demande de connaissance
en ta chair de vivre
Je veux connaître le monde hors de lui en toi
La matière d'amour
à peindre ce qui doit advenir
Extraits du Journal de bord de création – JBC -