Top articles
-
Ecoute
soir. nuit de soie sursoit à la rugosité du tissu social étoiles de pailles revêtent la nuit alcaloïde marché aujourd'hui comme en cavale aux clairs de l'ombre: non de la lumière: non au clair sonore et traversant de ces mystères liquides que naître étanche...
-
Fragments - 9 - Un moment.
Au seuil de la terrasse parfois, la nuit, au moment où la fleur se referme, j'épouse l'éphémère althéa Nuit et jour je me perds dans le regard d'une colombe Il y a A, S, V, N, et N, P, mais surtout A, comme absence Dans sa pénombre un chant se lève, je...
-
[ce sera un jour parfait]
ce sera un jour parfait le vent sera sauvage le soir mouillera l'or des blés que l'orage vient désaltérer rincées nous allumerons un feu et bord à bord le consumons la nuit vient laper à nos lèvres le lait des mots que nous dirons si rien ne nous prononce...
-
31 octobre
Une larme sans parole un prélude à l'infini passer la main sur la montagne sans soleils et sans lunes l'or fondre le rêve au paysage capricieux et doux le mot coule lentement vocalise sur la nuit chant noir à la prière lit de satin lit de rivière miséricorde...
-
Goethe
L'effort du coeur qui s'élève, s'élance, vers l'Inconnu et cherche à se donner, Pur, au Plus Pur avec reconnaissance, Trouvant en soi le sens de l'Innomé. Ainsi les coeurs pieux ! --- Ainsi s'éveille, Près d'Elle, en moi, félicité pareille. In unsers...
-
22 novembre
« Le visage et les membres enluminés de cinquante taches : c'est ainsi qu'à ma stupeur je vous ai vus assis, vous les hommes de ce temps. Et autour de vous, cinquante miroirs flattaient et imitaient votre jeu de couleurs. En vérité, vous ne pouviez porter...
-
Chroniques de la pauvreté - la pluie
III la pluie j'ai croisé une fragilité silhouette affaiblie sur l'enclume des jours trop forgés pauvreté forte de tenir debout à esquisser des pas si toutefois l'appellation de pas fut retenue une après-midi nous sortions toutes deux du couloir de la...
-
15 novembre
Ernest Pignon Ernest, dessin, extrait de l'exposition 'Traits de génie' Palais des Beaux-Arts, Lille – 2013 nous irons battants dans le coeur justement là dans le sang dans le chemin du sang mais nous devons inverser le coucher du soleil et marcher dans...
-
Absences simultanées, Georges Thiéry
Extrait "Eclipse latente Pâleur d'orchidée Eclat absent en petite contusion douce Finesse transparente de séparation hebdomadaire En semestre je me perds Voile sur l'horizon de ta fraîcheur frêle Et puis les équinoxes tardent Orion sur l'équilibre fin...
-
Saturnale
Cassandre se met sous la protection de Pallas (1877) Aimé Millet (1819-1891) , Jardin des Tuileries, photographie : Emma Silk Ecritures glacées saisies par le repos des fleurs Regard en dorsale par-dessus le solstice sous le pas crisse gelée la solitude Vision...
-
ne dis à personne que tu l'aimes
Anonyme bolonais, Ange gardien et enfant, XVII e. s. (détail), musée Magnin Dijon il est des quarts de fruits comme d'une passion puisque tu n'aimes qu'elle la patience amoureuse a son madrigal triste si juteuse qu'un siècle la douleur de la lame regorgera...
-
Morten Søndergaard
Les abeilles meurent en dormant -- Extraits -- Je guide les mots de ma main, bande d'animaux sombres et nerveux, fraîcheur cachée dans des coquilles d'escargots abîmées, tissée dans chaque pétale du coquelicot, je croyais être parvenu à quelque chose...
-
10 novembre
Elle gît là Massacrée Toute l'horreur se distille dans ses yeux Et ses visions sont ses enfants Nous avons à l es élever Encre éphémère - 10-11-15.
-
Des jours meilleurs : mardi
Comment à travers soi bondir ? Monique Frydman
-
Des jours meilleurs : dimanche
ô crépitant qui te déplaces au-dessus des neiges, l'être est l'ancêtre ; ses gestes sont au nombre de trois : aurore, zénith, crépuscule. Se lever, se dresser, se coucher sont les mouvements du monstre Être. Il dévore les éphémères dans la mort. Il y...
-
Le fou et la Vénus
VII LE FOU ET LA VENUS Quelle admirable journée ! Le vaste parc se pâme sous l'oeil brûlant du soleil, comme la jeunesse sous la domination de l'Amour. L'extase universelle des choses ne s'exprime par aucun bruit ; les eaux elles-mêmes sont comme endormies....
-
1er juillet
Interlude Je suis si prévisible. Je suis toutes celles que vous imaginez. Je suis absente de présence ailleurs. Je suis la bonté que vous oublierez vite. Je suis si pleurs qu’il n’en faut. Humaine à en crever, à en rire, éperdument, devant ce grand orient...
-
Fragment - 66
XII La nuit est si calme, Que j'entends le monde. L'âme du monde chante, Tristement. La lune enceinte du monde, Aussi l'entend. Lune et moi en discutons. Simplement. L'une l'autre, Enceintes du Monde. M.C., 21 juillet 16
-
Feuillets XIX
* Les barrages ont cédé Dans les paumes des mains Ce qui m’inonde * Aux lendemains Troués des eaux S’ouvre la fleur de sel * Des muses évaporées perlent Des bourgeons de mots Et la pluie de mai * La peur chevaleresque Revient au galop Porterai ce qui...
-
Ondée
L'ondée lave les ecchymoses captives, dévoile la vibration nouvelle _____ Citrons et merveilles font un jus de lait Sous l'arche du saule le peintre endigue les coulures d'alizarine Le luth bleu ruisselle en légato d'argent Le poète, infusé en lui, souffle...
-
De la lecture de ‘Solitude des seuils’ d'Angèle PAOLI
‘Faut-il qu’elle meure pour qu’elle-même puisse vivre ?’ Angèle PAOLI, ‘Carnets de Marche’, p.77 De la lecture de ‘Solitude des seuils’ d'Angèle PAOLI ‘ Bercer ma souffrance sur la route la liberté comme une écharde sous la chair remue un ongle à peine...
-
Angye Gaona
Urgence oblige, urgence... nous parlons d' Angye Gaona , jeune poète colombienne, dont l' énergie créatrice dérange le pouvoir en place dans son pays. Je vous fais partager l'un de ses poèmes, qui me touche de par sa quête contenue, poème publié page...
-
Coups de coeur C du jour J
Comme un petit creu onirique Délices et douleur Coeur envie ce numéro spécial Couples en Poésie J'opte naturellement pour mon couple préféré Et ce ne sont que quelques extraits ... "La poésie brûle tout ce qui sépare, et c'est sur des cendres que danseront...
-
Les joyaux - I -
A Angye, Les Joyaux - I - Un rai d’ailes dans l’outremer de la nuit Ce centre de gravité seul resplendit Mais toute gravité menace de tomber entre les mains de sang Mais tout s’efface gravement Les injures rouges aussi Il suffit d’un peu de pluie Sur...
-
Clé de sol, poème de Cristina Castello
" Clave de sol " El brío de un acorde de luz Un colibrí partisano de ciclones La quietud de un espasmo de libélulas Un sismo de paz en el pulso del silencio. Odilon Redon. La tensión espiritual de sus obras Abreva el embrión de los misterios Con el aliento...