L'atelier Poésie de Martine Cros
Un monde impunément apoétique *** des chiens des chiennes dont la traîne est sans fin une meute qui meurtrit et pavane tu as beau dresser des forêts de mots sur son chemin elle les traverse à la haine tu peux bien parer ton cri de paix de murmures tu...
*A chaque achèvement son apothéose dans mon fauteuil de lassitude j'attends ton baiser *Etranges sont les voies nocturnes de l'Homme la lune est ancrée sur la berge de noix la rivière en cascade *Dans le silence sont les plus belles discussions comme...
A l’ornière de la boue et du diamant, mêlant mélancolie et filaments d’ancolie, le terne attend l’éclat. L’ivresse défait la fluorescence de ses cheveux en sillons velouteux sur le monde en limon, traits qui lascifs heurtent le récif de nos impasses....
*Mon être est rafraîchi en cet enclos vert pâle onctuosité aux sources idéales *Dévêtus de mousse mes yeux déclos les pierres à nouveau vierges *A peine lavé der Augenblick l'instant regard retient les hôtes *Périr en lumière n’est rien l’ombre pare mieux...
nous sommes esquisses sur le blanc des possibles dont le grain n’est pas lisse ni exempt le champ blanc : l' ordinaire s’accueillant nous sommes évocations dans le silence : des sons purs dans le blanc évoqué nous ne sommes qu'écume du pur possible et...
Quand je entre en tu Je suis entière Et nue Le temps est vide Mais nous ne le sommes En somme Nous contons au temps Son heure La nuit et nous Ivres de gloires A côté gît un pot cassé Le réveil sonne Quand tu pars de moi je Parle aux traces de tes pas...
La rive des blés dort sur l'or des remblais photo m.c
A elle-même adossée légère silhouette filet d’être un autre fil étranger si étrange a noué elle en elle croire que je vais vivre chemin elle est pierres ombre quête lisses vallons sans ritournelle peu importe les champs de solitude se rebellent les sillons...
L'ondée lave les ecchymoses captives, dévoile la vibration nouvelle _____ Citrons et merveilles font un jus de lait Sous l'arche du saule le peintre endigue les coulures d'alizarine Le luth bleu ruisselle en légato d'argent Le poète, infusé en lui, souffle...
Yves Klein, Monogold * Si l’eau de l’eau De l’eau des roses sur l’eau de pluie En lots de halos luit Alors celui des flots de l’eau Qui fera fi de mon ancre Allaitera l’eau de ma bouche Avec son eau de vie. Si l’âme autour de moi nourrit L’aumône sur...