Wuthering eyes
Le cri ne cesse la fêlure du regard
Tu ne cesses aussi
dans le corps de dissoudre
l’oppression psaume trop
sonore
A mesure ta gorge profonde
s’ébrèche encore de te dire en vain
Te dissoudre de toutes ces heures
Où tu te lis relis tu es une seule seconde
de la longue lettre d’adieu
à ce que tu fuis
Te dissoudre et lorsque tu reprends
conscience tu es changée
Rien dans le puits de l’amour
n’est pareil
si tu oses y chuter
Tel est le vent
Le vent dans le feuillage ne bruisse plus
Il chante
Détail numérisé d'un dessin de Pierre Paul Prud'hon
musée Baron Martin, Gray