Sous le ventre courroucé des
Nuages de la ville
Orangé vient le soir s'affranchir de l'ennui
Tout parait si lointain parfait et inutile.
Que peuvent être la guerre à nos fronts assombris ,
Nos caresses timides alors que nous mourons.
Qu'un baiser sût renaître aux baies
De la passion laissa le monde
plus humain.
L'instant est las.
M'accompagnent
Papillons
Rubis , jaune de Naples
Notre nuée ne ressemble
A aucun régiment.
Tout parait si lointain, muet et volatile.
Je lis les maux de sang décomposés
Le long des veines des vallons
Les anges éphémères me
Tressent des oeillères
Pour que je quitte le chemin.
Rouge feu, celui qui vient à moi
Alors que j'abandonne,
Incandescent qui sans compter
me donne
La part de l'arme
qui ne soit ni arme ni armure
ni déluge tragique divin
avant l'étendue du désert ,
l'à part
d' aimer
Martine Cros