J’ôte l’arrache-coeur
du parterre des nouveaux pas les haies de haine seront taillées je me
hisse sur la pointe des pieds et je vois je puis allumer les feux de joie
le solstice entre baille mes iris sur les pétales généreuses ce souffle libre
brille par son absence saoule de sève libérale son élixir mousseux
plonge ma chair subordonnée dans l’herbe muable je cherche les
passants d’ennui leurs pas lâchent prise même les botanistes
de la tyrannie m’écoutent car je suis devenue feuille et
mon amour est le vent