quand passe l’oiseau d’argent
ton souffle s’enfle
vers son corps qui attend
amplement ton aveu
n’est-il pas un rêve qui
au feu d’une trêve si
brûlante pour tes mains douces
n’abatte le clair de mes doutes
qu’il lui faille tenter toutes les tessitures
qu’elle risque toutes les failles
défaillir * inavilie * bataille
les frontières naissantes la happent
surseoir de soi le soir en soie
désarmée s’arrimer d’échoir
ne pas fuir la portée à l’ange
des coulantes baies orange
l’onction sur la jonction
extrême d’elle de moi d’eux qui
somme toute ne s’extrait pas
sans le baiser d’un adieu sans a
Photo d'origine, Guy Bourderionnet - album.oiseau-libre.net