*Mon être est rafraîchi
en cet enclos vert pâle
onctuosité
aux sources idéales
*Dévêtus de mousse
mes yeux déclos
les pierres
à nouveau vierges
*A peine lavé
der Augenblick
l'instant regard
retient les hôtes
*Périr en lumière
n’est rien
l’ombre pare
mieux
ainsi
le soleil viendra de moi
*le couteau consumé
n’est pas toujours
tâché de sang
mais
d’ordre moral
*ce qui m’abat en plein cœur
l’oubli
les coups au faillible
l’humilié
alors je guerroie
*je quitte
heurtée
ce monde
ses crimes cris étranglements
je n’ai pas d’amis
qui voudrait fantasque d’un fantassin
*Sème clairière
sur mon repos d’une heure
que ton ruisseau repleure
ailleurs le mensonge
et me roucoule ton vert
et me coule la paix
prie
pour que le ciel abrite
de la bouche prophète
gorgée de doux venins
*la foi
juste
dort infrangible
dans l’éclosion
de l’aveu