je me hâte
vers la baie
je me hante
bras ouverts
mes pas chantent
et sèment
dans les lignes
de terre
dans les larmes
contraires
germe fanée
l'imaginaire
fleur secrète
l'insolente
dissoluble
aux tristesses
l’incertitude
de faïence tresse
des puits de lierre
en liesse
je ne sais
encor
tous les gisements
d'or
tous
les filaments bleus
les pierres où je dors
le cristal vert mousseux
et la si blanche nymphe
je cascade acacias
feuilles odorantes
corps inanimé de paix
aux prismes des bontés
de sèves
je ne sais
l’encor des lendemains
et de leurs digues éventrées
le premier bateau pour l'aurore ira je le suivrai