Illustration zu Georg Büchners ‘Lenz' : http://www.clemenshillebrand.de/Galarie/Zeichnungen/index.htm#11
La femme qui m'ouvre
est une porte
Je n'en connais pas la clé
Première expression de l'amour
au soleil d'un départ
à l'orée
des gris insoupçonnés
noir et or, pourpres
Et d'azur,
le bleu
Il se peut que l'oeil bande* ses rêves
que la vision tende
sur mon désir,
Ta Flèche
Dire
(à soi)
que ce que l'on offre
est éphémère
Qu'on ne le doit pas
Je reste
impuissante
accrochée à la page
pleinement blanche
mon corps en sa
po sse s sion
sainte page
face de peine
pleinement me possède
(Me ferme sa porte)
Comme c'est beau
ce mot : peine pêne peine
émaillée de frissons, de haillons et de feux
*Clin (d'oeil) à http://l-oeil-bande.blogspot.fr/