I
infini triste Narcisse depuis quand habites-tu en ma demeure humaine dont les murs pleurent leurs tableaux volés dont le gramophone bafoue à souhait ce concert que peut-être je n'entendrais plus si jamais les beautés devenaient sourdes à mon pencher j'aurais décidé de noyer faîtes sans ciel et cheminées sans feu par un ouragan qui soustrait de son oeil cyclopéen
à l'intérieur la force
du vide
autour
les étoiles et les divas semblent se confondre est-ce pourquoi je vis la nuit
dans le reflet l'anéantissement du démon qui se noie reste à faire avec le visage
restant
ce n'est pas sur l'eau que marche mon regard ni là où il te cherche
déplie-toi et prolonge l'espace
à l'extérieur
où les genoux bleu de prusse marchent vers
le plein
en dedans
de ton amour
Martine Cros,
bribes de textes en cours,
réunies en fiction le 14 avril 16