Anselm Kiefer, "Brunehilde dort" (Brünhilde schläft), 1980, acrylique et gouache sur photographie, copyright / photo : The Metropolitan Museum of Art, New York
Variation II
Sachant, certaine, que la lumière
et donc l'apaisement
vient de l'ombre et non inversement
Quand j'esquisse
ton buste dormant,
c'est en ombrant dessous le sein
que le sein naît
Et le soleil y boit son rai,
compris dans cette mise en chair
Il n'y a pas de mise
en abîme
car seul l'abîme rend au monde
ce qui naît de lui
Mon amour est-il alors ce sein de lumière
que tu ombres de ton déni,
dessous lui,
en le plus grand secret.
Martine Cros,
Extrait du Journal de bord de création, avril 2016,
Nibelungenlove, V.II