Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

aller aux essentiels

aller aux essentiels

L'atelier Poésie de Martine Cros


'MOSA' - Aunryz - Vases communicants de décembre 2015

Publié par http:/allerauxessentiels.com/ sur 4 Décembre 2015, 00:10am

Catégories : #Vases communicants, #Aunryz

Aunryz, slow-reading 1

Aunryz, slow-reading 1

 

 

 

'MOSA' - Aunryz - Vases communicants de décembre 2015

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Inspiré par ces deux vers d'un poème qui est venu à moi après ces attentats du 13 novembre 2015, Aunryz a créé une image qui leur a donné vie, une mosaïque de mots, qu'il nomme slow-reading.
Il offre sa vision du poème, et c'est sur son blog Mots liés qu'il nous est donné de découvrir cet ensemble.
Une seconde mosaïque y fait écho, comme pour témoigner de la déliquescence en cours : les valeurs humaines et l'Art que l'attentat veut détruire. Mais il ne saurait y parvenir tant que nous résistons, et nous le faisons à travers le partage et l'amitié. Merci, cher Aunryz! Qui m'écrit:
 

'(vase communicant) créé à la suite des événements récents qui ont ensanglanté Paris,

qui nous ont fait frémir d’effroi et de colère. 

Ils ont suscité la compassion de tous ceux qui aiment les valeurs 

qui transmutent les frontières.'

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici les mots d' Aunryz, que j'accueille avec émotion:

 

 

 

 

 

 

 

Ils courent leurs jambes courent le reste suit dans le sac à colère. Au bout de leurs bras des serres à déchiqueter les chairs, des pelles pour enterrer le monde, un feu pour brûler tout ce qui peut encore brûler. Là-bas le clapotis d’une eau qui n’en sait rien, la joie d’enfant, la fête et les sons de la fête, les rires de la fête. Ceux qui portaient la nuit sur leurs épaules ont éteint les lumières, la joie, les rires. Une eau rougie s’écoule sur le monde. Un morceau de néant a avalé la ronde, l’enfance, et a recraché la peur.

 

Sur la lumière qui lui venait du cœur et qui partait en toutes directions vers le ciel, vers la terre, vers les arbres, les fleurs, les buissons qui habitaient auprès, vers la ville qui coulait en silence sa trace éclatée, sur cette lumière à la pulsation irrégulière, mais sans repos, des couleurs vives dansaient qui disaient :
" Iola ! l’eau claire bouscule mes frontières, Iola ! les pierres referment mon cachot, Iola ! mes os sont rongés par le fer, Iola ! … mais l’aimée et ses lèvres nous reviendront bientôt "

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aunryz, slow-reading 2

Aunryz, slow-reading 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents