Une larme
sans parole
un prélude à
l'infini
passer la main
sur la montagne
sans soleils et sans
lunes
l'or
fondre le rêve au paysage
capricieux et doux
le mot coule lentement
vocalise sur la nuit
chant noir
à la prière
lit de satin
lit de rivière
miséricorde ou rire
des étoiles éteintes
dans la voix
qui tombe
là
aux pieds du promeneur