Etrange plaine aspirée par la chute Est-il monde enfoui plus puissant que ce val Cette vallée de failles que tu t’es interdite À ta main qui la fuit main divine et bourreau As-tu perdu l’espoir en ma nature morte affolée de besognes et de lueurs du soir Mon regard de la sorte erre sur mon ventre Ta falaise l’emporte dans mon sommeil de sang
Fille des Pleurants Porte le ventre obscur le ventre nu de mon incandescence bercé de l’archet inattendu de ton sourire malgré tout Est-il un monde de concert où les sons purs et rauques crissent
Lentement de vieilles branches creuses doivent sous l’or du firmament rendre leur âme scandaleuse de n’être les essences précieuses de ce long violoncelle violant sur mon ventre Comme tout poignard languissant amoureux
18 juin / 11 juillet