(25/10/2014 /// 11/06/2015)
dans la pâleur égarée.
mettre en notes
la voix calme
et soudaine.
soi-même
sculpté dans
la veine incomprise
de sa propre roche.
à moment donné ne plus faire autrement que partir.
de soi.
à moment, la beauté saura lire
les lieux
où il fut impossible de s'abandonner.
lumière lumière, viens
chaos, avoue
le silence
dans un regard peut être.
près de l'autre tout
est extrême trop extrêmement moi
qu'à espérer je cherche un synonyme :
est-ce néant
je répare
des battants de portes de la vie d'avant avec des clés de
papier.
je peins
avec des mots de brume cela ne sonne
pas vraiment faux.
pas besoin de majuscules pour
noter le fil ténu d'un oubli de soi.
à moment
viens danser avec mes gestes
maladroits
à moment
donne-moi l'ampleur d'une forêt de vent
vierge.
rends-nous
possible l'abandon aux sévices du
rêve
car il s'amenuise
à moment
la lumière vient sur les clairières du corps
aux racines sectionnées.
même rare
sous peine
d'être blessé
par ce ciel
trop bleu.
je ne le
puis plus.
je pars
sonder
l'intelligible
nuit
qui ne
dort pas
et que j'éclaire
Martine Cros
à Leili