serrer
lâcher serrer
lâcher
Tous les jours il y a un moment meilleur que les autres et un moment
pire que les autres.
C'est l'ondulation qui fait tout avec l'énorme impression de survivre
contre toute vraissemblance.
Il y a même des moments qui s'agrippent à un rien, à la fraicheur d'un
édredon, au goût du café, à l'assoupissement provisoire dans le fauteuil
du fond, à l'accumulation de lettres datées, à l'entrée dans le café
dont la porte d'entrée craque, qui revient.
Page 56, TARKOS, le baroque,
(cahier)
Editions al dante, 2009, Postface de Julien Blaine.