Fuir la cendre : brûler les vestiges de soi imbu de soi, et à l'envol de cette fumée grisée de rêves inaccessibles, regarder le soleil, amoureusement.
Que de ronces sur ce chemin ! J'y piétine mes cicatrices, je vois mon morne reflet dans quelque flaque que le ciel pleureur partage d'automne. N'oublie pas que le grand astre existe ! Cesse de poursuivre le rêve de ces inconnus ! A quémander l'immédiateté d'une bienveillance, tu en perds ton rêve intime qui sait, lui, celle que tu veux devenir.
Oublie l'ombre que tu n'es pas. Fuis les reflets. La couleur physique t'appelle, les nuances de sensualité. Glisse-toi y sans refoulement, glisse-toi y vite, et maintenant.
Ecrire n'est pas ta voie. Par contre. Aimer. Et le peindre.