Au seuil de la terrasse parfois,
la nuit, au moment où la fleur se referme,
j'épouse l'éphémère althéa
Nuit et jour
je me perds dans le regard d'une colombe
Il y a A, S, V, N, et N, P,
mais surtout A,
comme absence
Dans sa pénombre un chant se lève,
je le respire entièrement
Souvent, je l'oublie
Parfois, je remarque qu'il bat,
ce coeur sous l'abat-vent
Si loin.
Avant de m'endormir pourtant,
je me glisse dans ses pétales,je lui donne la parole.
Martine Cros
13 août 2014