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aller aux essentiels

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L'atelier Poésie de Martine Cros


Absences simultanées, Georges Thiéry

Publié par http:/allerauxessentiels.com/ sur 29 Juin 2014, 13:00pm

Catégories : #Artistes de mon coeur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Extrait

 

 

 

 

 

 

"Eclipse latente

Pâleur d'orchidée

Eclat absent en petite contusion douce

Finesse transparente de séparation

hebdomadaire

En semestre je me perds

Voile sur l'horizon de ta fraîcheur frêle

Et puis les équinoxes tardent

Orion sur l'équilibre fin

Confiance retrouvée

Le miroir blème de mes intuitions

Souvenirs divers

Là où se terre

L'égo insolvable

Du Monde autour."

 

 

 

 

 

Georges Thiéry, Absences simultanées, TheBookEdition, collection plumes au bout des doigts, 2014.

 

 

 

 

 

 

 

QUI ES-TU QUAND TU ECRIS?

 

 

 

 

 

 

 

-- Georges, qui es-tu quand tu écris?

 

-- Justement! Je me mets sur un plan vibratoire du psychisme. Je laisse aller la musique de l'esprit, et se libérer l'énergie des profondeurs.

Je laisse aller un flux qui vibre entre le vécu, l'expérience et une matière douloureuse. C'est une manière de traiter cette matière douloureuse par l'esprit pour la purger, la purifier. Il s'agit de descendre dans les plaies du vécu , de libérer leur substance raffinée, éthérée, et la lier à l'esprit.

C'est pourtant un acte jubilatoire car libérateur.

La musicalité importe beaucoup, en particulier, la texture des sons dans l'écriture. Elle aide à descendre dans le subtil. 

 

 

 

 

 

 

***

**

*

 

 

 

 

 

 

Georges Thiéry est né  à Troyes, d'une mère américaine et d'un père français.

D'éducation catholique, il s'est initié aux voies hindoues. Il voyage, en Inde, au Népal.

Formé à l'archéologie à Lyon, Dijon et Strasbourg, il travaille sur de nombreux chantiers dont le dernier, un sanctuaire romain dans l'Allier.

Il écrit, peint, écoute beaucoup de musique.

 

 

Et dans ce café en face des halles dijonnaises, nous écrivons de concert -- Georges, en bleu --

 

 

 

 

 

 

La beauté pleure sur ma fenêtre

 

En latences infîmes

De l'intime

En rêveries soudaines

 

Mais la pluie est-elle

un rêve ou un collier

des dieux qui nous

laissent 

seuls

 

A maugréer notre peine

Sur la semelle

Du jour levant

 

 

 

 

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