à Angèle Paoli
Quand tombe une nuit sans étoiles,
là où nous respirons, tout respire
le temps de se pénétrer et se souvenir
du monde qui disparaît.
Nous fermons la fenêtre à grand bruit
pour réveiller ce qui nous tiendra en vie
dans la maison,
mais nous ne savons encore
si ce sera le feu ou le froid.
Jean-François Mathé,
Retenu par ce qui s'en va,
Editions La Folle Avoine, 2016, p.25
Poème offert par Terres de Femmes