L'atelier Poésie de Martine Cros
12 septembre * Ici, là portes de paradis si nous avions appris plus tôt à les ouvrir ! Ces êtres qui semblent des portiques * De la torture des âmes se faufilant sur les ailes du désir * Rien qu'un vide un avortement de l'amour * Femme sourit de son...
"...mais je ne sais pas être quelqu'un d'autre que moi-même..." 21 septembre au soir, je lis ce passage de La mer et l'enfant * Je suis harassée, mes pensées me tourmentent, je souffre, mais en même temps je refuse de souffrir. La souffrance est tellement...
Mon amour me perd et je me perds en son amour Je m'immobilise soudain comme une seconde peau sur la première C'est une peau duelle, une élégie sur des épaules magnanimes L'infinité close dans les mots C'est une mer où je naufrage à volonté sans contrainte...
dans le grain, l'horizon Au milieu des oiseaux, l'éveil Pour ne pas finir, j'aimerais que nous abordions la question de la promesse, dit la voix Scriabin prélude en mi voyage en Russie et me rend vaste Un éveil doux m'a prise à l'abandon de ce matin J'ai...
foule de trinités dualité des solitudes incertain jour un jour de rien aux mille nuits le regard à franges possède les éloignements et le temps bien droit hors la forteresse les mots se fondent aux prairies la brume est prononcée et la liberté bien incluse...
Par Elliott ERWITT, In THE POLAROID BOOK, Taschen, 2013 Sonate n° 20 de Schubert Sonate au polaroïd A la nuit dérobée il y a des sons si douloureux et beaux qu'à leur seuil, je ne divulgue mes pas à personne. Je les détachais hier de l'écorce des pins,...
Au seuil de la terrasse parfois, la nuit, au moment où la fleur se referme, j'épouse l'éphémère althéa Nuit et jour je me perds dans le regard d'une colombe Il y a A, S, V, N, et N, P, mais surtout A, comme absence Dans sa pénombre un chant se lève, je...
--- Et juste : attendre dans la polyphonie du vent, du feu et des blessures, l'emmêlement d'amour. Encore cloué au paradigme du symbole. Quel plus beau levier qu'une reddition dans l'adagio --- un levier comme une plume écrit. Dans le chant de la communion,...
- I - Dis-moi où souffre l'amour et de quel voyage ce chant qui dit la part d'oubli franchissable la part infinie indispensable ce pleur qui chante n'est qu'une âme qui se sème un pont d'esprit entre rideaux de fer heureuse la nuit à l'ondée heureuse...
Je n'ai jamais su ce qu' aimer voulait dire jusqu'à cette nuit La douleur ne s'écrit pas Alors ma main est muette et mon coeur se bat Ainsi ne pourront-ils ressentir combien tu manques à mes pas de malandrine Peste de vie où l'on est rien sans aimer sans...