J'écris pour la petite blessure
La lumière
Au cœur du murmure.
Le désamour
Du rêve
Qui s'immisce.
J'écris pour la mémoire
Ce chagrin
Qui n'est qu'un cri.
Me souvenir
D'un Botticelli
Traversant
La rue
Les mains dans les poches.
D'une veine
Qui bat, là
Près de l'oeil droit
L'homme se hâte dans le métro.
Nous sommes des ombres à la recherche de l'amour
Et quand, absente au monde,
Je demeure figée
A mes pieds
Un tombeau
J'écris le vide qui devient présence.
Sophie Lagal, le 19 Janvier 2014
Lire, du même auteur : Camille / [ je me brûle au chant des oiseaux ] et Nus / Hier encore, deux poèmes de Sophie Lagal.
Tableau, Martine Cros, "Femme sans visage" , huile sur toile, 2000, 120x120